Si les chefs d'entreprises et leurs conseils se sont d'abord majoritairement réjouis de l'annonce du report et d’étalement des remboursements de PGE, cette procédure est loin d’être sans conséquence pour l’entreprise.
Pour la Banque de France : restructurer un prêt est assimilé à une rupture de contrat.
Cette procédure s'appliquera non seulement sur les PGE mais de fait, sur l’ensemble des autres concours bancaires à maturité de la société. Ce qui risque d'entrainer un reclassement des prêts en "non performants » dans les banques, générant une procédure de suivi rapproché.
Ces sociétés auront ainsi du mal accéder à de nouveaux financements bancaires.
De plus, la cotation Banque de France devrait également être dégradée pour les entreprises dont le CA sera supérieur à 750 000€.
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